Un concert sur instruments éphémères ? Voilà un cadeau qui comblera le plus blasé des mélomanes. En Laponie suédoise résonnera bientôt la singulière musique d'instruments sculptés dans la glace.

A Luleå, on s'emploie à construire un igloo assez grand pour abriter 160 spectateurs. Un trou ménagé au sommet de la structure permettra d’évacuer la chaleur de l'assistance et de maintenir les lieux à – 5 °C, la température idéale pour l’orchestre. "S'il fait trop froid, les instruments peuvent se briser, s’il fait trop chaud, ils fondent", explique Karin Åberg, du festival Ice Music, au site The Local.

Pour éviter que les violons ne se délitent en cours de concert sous la chaleur de l'haleine des musiciens, les instruments sont dotés d'une protection en plastique qui les sépare de la bouche du violoniste. Outre les cordes, l'orchestre compte une batterie, un xylophone et une mandoline de glace. Mais pas de flûtes. "C'est trop difficile à accorder", note Karin Åberg. Et ce serait dommage que les flûtistes se retrouvent les lèvres collées à leur instrument…

Se débarrasser d'un cétacé comporte des risques inattendus. Un héroïque équarisseur de cachalot des Iles Féroé en a fait l'étonnante expérience.

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Des cétacés s'échouent régulièrement sur les côtes des Iles Féroé.  Et cette semaine, ce sont trois cachalots qui ont subi ce triste sort.

Et afin d’éviter que leurs décompositions ne posent des risques sanitaires, les autorités locales ont pris la décision de découper leurs carcasses. Et c'est un héroïque équarisseur qui s'y met.

Il tâte le flanc de l'animal à plusieurs reprises avec un objet tranchant. Par petites touches, prudemment, comme s'il craignait quelque chose.

Lorsque soudain une violente explosion projette à plusieurs mètres quantité d’intestins et autres viscères obligeant l'homme, pourtant bien équipé, à s'éloigner en toute hâte.

Une chaîne de restauration japonaise a eu la bonne idée de créer un emballage un peu particulier permettant aux femmes de manger de gros burgers en toute intimité. Son nom : le "liberation wrapper", ou "emballage libérateur". Une invention bienvenue dans ce pays où il est mal vu pour une femme d'ouvrir grand la bouche en public.

Afin de décrédibiliser le fonctionnement de l’Université américaine implantée à Londres, des journalistes de la BBC n’y sont pas allés par quatre chemins. Pour démontrer la facilité avec laquelle on pouvait décrocher un diplôme dans cette soi-disant Grande Ecole qui prépare les futurs cadres de demain, des journalistes de l'émission Newsnight ont eu l’idée de soumettre la candidature d’un chien rebaptisé ici Peter Smith.

Pour tenter de décrocher le sésame, les journalistes de la BBC ont tout d’abord fait parvenir à l'Université américaine de Londres un CV contenant l’identité et les qualifications de Peter Smith. Une première étape qui n’éveille aucunement les soupçons de l’école qui retient la candidature du chien.

Quelques jours seulement après l'envoi du dossier, les journalistes reçoivent une mail confirmant que le nouvel étudiant va pouvoir recevoir son diplôme, à une condition toutefois : que celui-ci mette la main au porte-monnaie. "Quatre jours après l'envoi de la candidature, l'Université américaine de Londres contacte Peter par e-mail en lui disant que sa demande fondée sur son expérience a été un succès et que dès que l'université aura reçu les 4 500 livres (environ 5 270 euros) nécessaires à l'obtention du diplôme, il sera enregistré comme titulaire d'un MBA de l'Université américaine", conclut ainsi avec effarement l'équipe de Newsnight.

Si la démonstration de la BBC se passe de commentaires, il est bon de noter que ce n’est pourtant pas la première fois que cette université se retrouve soupçonnée de produire des diplômes frauduleux n’ayant aucune valeur légale.

N’ayant jamais reçu l’accréditation du Parlement, cette école se trouve en réalité enregistrée à Saint-Christophe-et-Nevis dans les Caraïbes et possèderait une ligne téléphonique, ainsi qu’un compte bancaire, situés à Beaconsfield dans le Buckinghamshire à plus de 40 kilomètres de Londres. De quoi rendre à l’avenir plus d’un futur candidat aux diplômes méfiant.